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01.02.03.
août 2025

BOSTON BUN

02/08

Babord Club

BOSTON BUN

Avec plus d'une décennie dans le milieu et des collaborations avec des poids lourds de  l'industrie, Boston Bun continue de repousser les limites de la musique électronique, mêlant  son style ‘leftfield' unique à une vision audacieuse qui captive à la fois les fans et l'industrie. 

Thibaud grandit au son de la pop française qu’écoute sa mère et du grunge dont raffole sa  sœur, pendant que son père lui enseigne les rudiments de la basse. C’est à l’approche de  l’adolescence que Boston Bun découvre la house, la techno et la dance musique, via son  oncle qui a formé le projet électro You Man. 

Dès treize ans, Boston qui est passionné par les vidéos bidouillées qui passent en boucle  sur l’émission « M6 Alternative » décide de devenir réalisateur, tout en apprenant à  composer sur une version démo de Reason. A Lille, il suit une formation de réalisateur,  découvre la culture club notamment au Supermarket, au Magazine Club et au Kiosk puis  commence à produire. 

Rapidement, il traîne avec la bande de Club Cheval et réalise des vidéos, dont une pour le  morceau « Havoc Arise » de TV Glory. Un mélange furieux d’images surréalistes qui finit sur  le blog de Kanye West et crée un joli buzz. Un premier succès qui force Boston à bouger de  Lille pour s’installer à Paris. 

C’est au Social Club qu’il rencontre toute la scène montante de la French Touch 2.0 et  surtout Guillaume Berg, ex-membre des Fluokids œuvrant sur le jeune média Konbini, qui  se propose d’être son manager. Guillaume l’encourage à plutôt faire de la musique, même si  Boston réalisera par la suite ses propres clips. 

Le premier fait d’arme de Boston Bun date de 2012 sous la forme d’un remix de « House  Music », de Maelstrom, signé à l’époque sur Sound Pellegrino, que Boston transforme en  morceau lent, mental, hypnotique et suant parcouru de boucles acid. 

En 2012 il est présenté à Pedro Winter, fondateur du label Ed Banger. Ils décident de  partager un studio où il va enfin se concentrer entièrement à la musique tout en donnant un  coup de main à Busy P sur ses propres productions. Quelques mois plus tard, « Housecall »  le premier single de Boston (hybride électro-house qui fait penser à Felix da Housecat) sort  sur Ed Banger. Suivront d’autres titres, où son style se précise de plus en plus, direct, brut et  dansant, où transpire son admiration pour la house de Chicago et le projet Da Mongoloïds  de Armand Van Helden. « Flasher », son deuxième EP, est un succès joué à la fois sur  BBC1, Le Mouv ou France Inter, et dans les playlists des stars des platines de l’époque  que sont les 2 Many DJ’s, Duke Dumont, Erol Alkan, Surkin, Boys Noize ou Daniel  Avery. 

Cette efficacité de la house des années 90’s, où les disques à peine pressés sont joués sur  les gros dancefloors de New York, est partie prenante de l’ADN de Boston : un mélange  entre la house New-Yorkaise, de la French Touch filtrée et sa manière d’attraper en cinq  secondes l’auditeur par le col et ne plus le lâcher et de la décomplexion de la house à  l’anglaise.

En 2017, il crée son propre label Circa ‘99 à travers lequel il sort son hit “Missing You”  ainsi que ceux d’artistes comme Jersey, David Spinelli, Samaran, Boogie Vice, Jean Tonique  ou Nathalie Duchene. 

Le producteur s’installe à Londres et multiplie les tubes overground comme l’irrésistible  rollercoaster « Don’t Wanna Dance » (top 10 Billboard Club Tracks), le plus deep  « Nothing But Rainbows », le bras en l’air « Better Together » ou le dansant « Gucci  Slides », tout comme une tripotée de remixes pour Mark Ronson et Miley Cyrus, Jax  Jones, Cassius, Dombresky, Tensnake, Hayden James. Il trouve le temps de produire  pour d’autres comme Kiddy Smile ou ”Marea (we’ve lost dancing)” de Fred Again & The  Blessed Madonna, tout en s’affichant tous les week-ends comme DJ dans les clubs et les  festivals les plus réputés du monde. 

Boston Bun poursuit avec une détermination rare sa course, s’affirmant comme un des  premiers à avoir anticipé le retour de la house vocale (même si modeste il s’en défend) et  signe plusieurs singles chez Insomniac, Kookoo et le label de Diplo, Higher Ground. 

En 2021, il révèle un premier album attendu “There’s A Nightclub Inside My Head”,  lettre d’amour à la culture club, sorti à la suite de la pandémie. 

Plus récemment, Boston Bun s'est enfermé en studio pendant un an pour écrire ce qui  deviendra son deuxième album : « MIXED FEELINGS ». 

Les premières démos ont été enregistrées dans son home studio dans le sud de la France,  avant qu'il ne se rende dans le nord de la France pour s'isoler et les terminer dans un  Airbnb. Il avait créé un groupe de discussion nommé Emo Factory avec son oncle et un ami  – deux musiciens qui sont « assez éloignés de l'industrie ». Être déconnecté a beaucoup  aidé. « C'est vraiment ce dont j'avais besoin », dit Thibaud. « Parfois, on travaille avec des  gens qui sont trop focalisés. » 

Il rejoint début 2024 le prestigieux label international Future Classic et dévoile cette  nouvelle ère avec un single et une session live pour « NEVER CHANGE // LET IT GO »,  suivi d'un featuring avec le chanteur britannique Poté « MAYBE // YES », du single uptempo  hypra-émotionnel « SAVE ME » en collaboration avec Bag Raiders, et « NOBODY // ME »  annonçant un second album ambitieux et une définitivement une nouvelle ère pour Boston  Bun. 

L'album « MIXED FEELINGS » est conçu comme une série de cartes postales  émotionnelles. « Des chansons envoyées dans le futur, pour qu'un enfant les trouve dans  100 ans, décrivant ce que ça fait d'être vivant en 2024. Beaucoup d'émotions  contradictoires, des sentiments purs et intemporels. Certainement la manière la plus  cinématographique d'écouter MIXED FEELINGS.» 

Placée sous le signe de l’ambition, pour la première fois de sa carrière Boston Bun se lance  dans une tournée live accompagné d’un second musicien, présentant ses nouveaux  morceaux d’une manière inédite lors de deux tournées européennes en 2024.